Il en est des noms comme du vent. Ils portent des odeurs des senteurs qui vont du moisi au fleuri. Déjà presque plus déjà presque rien. Recommencés revisités mal prononcés déformés diminutifs pendant des siècles rien que récits du fond des âges émergés d’un trou de mémoire pour accéder au monde et bientôt s’évanouir vaporisé juste un air à peine un souffle pas même filant pas même étoile mais son vent de poussières il en est des noms.
Fluidités aromatiques. Dans le noir du marc le café dit et l’oreille devine ce qu’œil ne veut pas croire. Courant alcoolisé se dissout se dissipe s’effiloche dans l’eau et c’est la vie. Elle vient vers vous. S’engouffre. C’est dans les veines et dans les tripes. ça envahit. Enfantin comme peur un jeu et le frisson de l’inconnu. Décharge d’avoir osé la jubilation. Se dessine un autoportrait Se rit des écarts s’élance l’abîme sait qu’on n’attrape rien. Que du saisissable mais une trace sillonne un passage chanté. Aromatique de la joie. Fluidité.